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Tourner et monter un reportage

Préparer son reportage

Cadrage, composition de l'image et valeurs de plan

1. Choisir son cadre et la composition de son image

Quelques règles académiques de la composition de l’image

Appliquer la règle des 1/3 que l’on peut étendre à la règle des 1/5 quand il y a beaucoup d’éléments dans l’image. Il faut toujours jouer avec l’équilibre des masses.

Rappels sur le nombre d’or
Définition du dictionnaire : C’est le partage asymétrique d’une composition picturale. Le rapport entre la plus grande des deux parties et la plus petite, égal au rapport entre le tout et la plus grande on dit aussi Section dorée.

Ce qu’il faut toujours avoir en tête lorsque l’on cadre Prenez en compte les références culturelles du spectateur qui jouent un rôle sur sa perception de l’image :

  • Jouez avec l’équilibre des masses.
  • Pensez à laisser de “l’air” autour du sujet
  • Assurez vous de la cohérence des éléments présents dans le cadre.

Rappelez vous que le choix d’une focale agit sur la profondeur de champ, elle joue un rôle dans la composition de l’image et notamment la perspective ou la dynamique de l’image qui guide le regard du spectateur

Choisissez le bon axe de prise de vue :

  • En horizontal
    • De face
    • De 3/4
    • De profil
  • En vertical
    • Au niveau
    • Du dessus ou plongé
    • Du dessous ou en contre plongé

Prenez en compte la ”profondeur” dans l’image : premier plan et arrière-plan

Le premier plan :

  • Il a pour but de donner de la profondeur dans l’image
  • Il peut participer à l’intention dramatique de la scène filmée

Le fond ou l’arrière plan peut-être lui :

  • Neutre
  • Agressif
  • Signifiant, en rapport avec le sujet
  • Clair
  • Foncé
  • “Élégant”

2. Les différentes valeurs de plan

Comment s’approprier le rôle de chaque valeur de plan ?

Pourquoi choisir de tourner telle ou telle valeur de plan ?

Ce que l’on verra par la suite est que pour assurer une continuité visuelle lors de la diffusion on doit disposer au montage de plusieurs plans.

La première fonction de tourner plusieurs valeurs de plan est donc d’assurer au spectateur un confort visuel et informatif afin de montrer ou décrire une situation.

En partant de ce principe, lorsque mon objectif est d’être compris, je propose de commencer à tourner des plans qui permettent de situer le lieu, la configuration, les éléments en présence, etc. Ce seront des plans d’ensembles, puis progressivement je “montrerai” le sujet principal dans sa globalité, plan large, et enfin des plans moyens pour détacher les éléments qui constituent le tout, puis des plans serrés et si le besoin s’en fait sentir, des plans de détail(s), gros plans ou très gros plans.

Par exemple, si je dois suivre un chantier ou une expérience en extérieur et qu'il me soit demandé lors de mon compte rendu à la suite de mes visites régulières, de pouvoir “montrer” l’état d’avancement, voir des problèmes. (C’est du vécu ?)

Les photos réalisées au smartphone peuvent suffire mais parfois il peut être utile de faire une séquence vidéo notamment pour mieux situer l’objet de notre travail grâce à un petit mouvement (que l’on verra en 3ème semaine) ou bien mieux montrer les interactions avec d’autres éléments externes ou internes qu’il serait difficile de présenter seulement en image fixe.

En respectant la méthode citée plus haut, mes interlocuteurs pourront être au même niveau d’information que moi en quelques secondes de diffusion.

Une image vaut mieux qu’un long discours et une petite séquence vidéo plus encore.

Si j’applique la méthode à la description d’un bâtiment :

  • La vue d’ensemble montrera le bâtiment dans la rue, la ville … Avec la bonne composition d’image en mettant ce bâtiment sur l’un des 4 points forts grâce à la règle des tiers.
  • Le (les) plans larges montreront le bâtiment dans sa globalité de la base au toit inclus, vu sous plusieurs angles (on dira axes) au besoin
  • Les plans moyens permettront de détacher un étage, le toit, ..
  • Les plans serrés vaudront pour les fenêtres, la porte, les cheminées.
  • Les gros plans insisteront sur une vitre, le chaînage, un détail de construction, …

Cette méthode peut s’appliquer à n’importe quelle situation extérieure, un champ expérimental par exemple, ou une infrastructure routière, ferroviaire…ou en intérieur, laboratoire, salle technique, etc..

Exemple : le restaurant.

En rentrant chez moi un soir, j'ai grand faim. On m'a dit qu'il y a un nouveau restaurant à côté de l'arrêt de bus.

Voici une série de 4 plans qui racontent mon approche.

  • La première vue situe l’ambiance de ce coin du quartier, le carrefour vers lequel on se dirige.
  • La seconde montre l'ensemble de la façade du commerce, incluant l'arrêt de bus et les bâtiments voisins dans ce plan large,
  • Le plan serré suivant, me confirme l'enseigne et la destination de ce commerce. Oui, je vais pouvoir commander un repas à emporter !
  • Pour conclure, un gros plan sur la vitrine m'indique que je pourrai terminer la soirée sur une note sucrée. Mais la quelle de ces pâtisseries aura ma préférence ?

Autre exemple : le plan de tomate.

En me rendant un matin à Gobelins je tombe au milieu de la rue sur ce plan de tomate !

Voici une série de 4 photos réalisées au smartphone qui illustre le principe.

  • Une photo situe l’avenue et le lieu où ce plan a poussé tout seul
  • Une autre montre dans sa globalité le plan de tomate avec un rappel d’un élément de circulation au milieu de la chaussée , c’est un exemple de plan large,
  • Puis on a un plan serré dans lequel on lit encore des infos de la rue mais en mettant en valeur les tomates
  • Et enfin un gros plan afin qu’il n’y ait plus aucun doute sur la réalité de cette rencontre.

3. Entraînez-vous…

CONSEILS :

Tourner pour chaque situation un minimum de 5 plans de valeurs différentes en jouant sur 2 ou 3 axes différents.

N’oubliez pas de respecter les règles de cadre et de composition.

Techniques narratives

1. La règle des 180°

2. La Prise de son

Brancher tous types de microphone externe sur son smartphone :

Pour profiter d'un bon son dans vos films, vous devrez recourir à un microphone externe, à relier de différentes façons selon son type, mais aussi le modèle de smartphone que vous utilisez.

  • Sur la plupart des smartphones (sauf certains Windows Phone) le connecteur du casque/kit main-libre permet d'utiliser des micros ou une interface audio dotés d'une prise mini-jack de type, TRRS.
  • Sur l'iPhone, il est aussi possible d'utiliser la prise Lightning (iPhone 5 et suivant) ou Dock (iPhones 4S uniquement) pour brancher quelques boîtiers d'interface audio et utiliser des micros de type XLR. L'adaptateur Lightning/USB d'Apple permet aussi de relier quelques micro USB fonctionnant sur piles aux iPhone 5 et suivants.
  • On trouve également quelques modèles de micro USB (des modèles de studio) compatibles avec la prise micro-USB de certains smartphones Android.
Quelques informations techniques et gestuelles :

Certains micros fonctionnent seuls dès qu’ils sont connectés à un appareil d’enregistrement. C’est plutôt la famille des micros électrodynamiques. D’autres, ont besoin d’une alimentation soit interne au moyen d’une pile, soit externe fournie par l’appareil d’enregistrement, ou par une interface. C’est la fonction Alim Phantom 48 V. Les micros nécessitant une alimentation, traditionnellement employés en vidéo, sont de la famille des électrostatiques.

Un grand conseil très important :

  • Le constat : on ne peut pas éliminer au moment du montage un son parasite présent à l’enregistrement. Ou alors à grands frais.
  • La solution : Au tournage, on doit absolument favoriser le son que l’on doit enregistrer, la voix par exemple, par rapport aux sons ambiants.

Le micro doit être très proche de la source sonore ou très directionnel.

La grande majorité des enregistrements sonores de ce MOOC a été réalisé au micro cravate et au micro directionnel de type KMR 81 ou Sennheiser 416. Parfois la résonance des salles dans lesquelles nous avons tourné s’entend… Tendez l’oreille et soyez critiques.

3. Choisir et organiser la lumière

4. Le choix de la musique

Vous êtes nombreux à insérer de la musique dans vos films, mais n'oubliez pas que vous êtes soumis aux droits d'auteur aussi dans ce domaine.

Nous vous proposons ci-dessous un certain nombre de lieux où vous pouvez télécharger de la musique “libre de droits”.

Où se procurer de la musique libre de droit ?

On trouve sur le Net de la musique utilisable dans les vidéos sans enfreindre leur droit d’auteur. Mais “libre de droit” ne veut pas dire gratuit. Si certains sites ou plateformes -comme YouTube- permettent de télécharger et d’utiliser gratuitement un certain nombre de morceaux de musique choisis, les sites -américains- spécialistes des musiques libres de droit proposent généralement de gros catalogues de musiques exploitables à des fins non commerciales, moyennant le paiement d’une licence d’utilisation à un prix fixe (de 10 à 70$ le morceau).

Retenez aussi que quand les morceaux sont téléchargeables gratuitement, leur utilisation se fait généralement sous une licence Creative Common qui sous-entend que vous créditiez l’artiste pour sa création, en citant lui et son morceau, sur un écran de fin par exemple.

YouTube.com

Si vous avez créé une chaîne pour héberger vos vidéos, le service met à disposition une Bibliothèque audio d’une centaine de titres dans la zone Creator Studio. Ces morceaux sont téléchargeables/utilisables gratuitement pour sonoriser les vidéos que vous mettez en ligne.

Pour le reste, le service expose clairement les restrictions d’utilisation de la musique revendiquée par certains auteurs, avec une liste des titres et les règles d’utilisation d’utilisation définies par chaque auteur.

Bensound.com

Une petite trentaine de morceaux passe-partout sont téléchargeables et utilisables gratuitement (avec licence Creative Commons) sur ce site qui en proposent plus d’une centaine au total. Les morceaux payants sont assortis de licences d’utilisation dont les prix varient selon la destination finale : 24€ HT pour diffusion sur Youtube (Standard), 58€ HT pour diffusion à la télé, en radio dans un jeu vidéo etc. (Extended), et 720€ HT pour une exploitation durant un an dans un spot publicitaire radio ou télé nationale.

Freemusicarchive.com

Ce site indépendant offre un énorme catalogue de titres, proposés par des artistes souvent amateurs mais très avertis. L’esentiel correspond à de la musique techno, électro plutôt expérimentale, mais on tombe souvent sur des pépites. Le classement n’est pas parfait, il faut donc fouiller et y perdre du temps. Attention : tous les morceaux de ce site ne sont putilisables pour des sonoriser des vidéos. L’extrême majorité est en licence Creative Commons, mais il vaut mieux s’en assurer dans la fiche de chaque morceau… C’est chronophage, mais c’est le prix à payer pour ne rien payer !

Jamendo.com

Ce gros catalogue français regorge de musiques modernes composées par des musiciens indépendants. Les morceaux y sont classés par genre (baptisés “communautés”), rock, électro, blues, etc, 25 au total. Après s’être créé un compte certains morceaux y sont téléchargeables et utilisables gratuitement sous licence Creative Commons pour sonoriser des projets personnels diffusés dans la sphère privée. Mais pour une diffusion plus large, il faut en acheter une licence à 10, 50 ou 100 € en fonction de la plateforme de diffusion et du caractère plus ou moins commercial visés.

Audiojungle.net

Audiojungle est la section audio du site Envato Market, gigantesque place de marché où les professionnels du Web viennent s’approvisionner en thèmes WordPress, plugins, vidéo et musiques pour leurs sites. On y trouve des milliers de morceaux -souvent composés pour ressembler à des hits du moment- classés en 22 genres. Ils sont tous payant, en moyenne aux alentours de 15 $ l’unité pour usage standard sur YouTube. Mais auparavant, pour le montage, il est possible d’en télécharger une version de travail gratuite avec un filigrane audio (une voix féminine qui répète le nom du site toutes les 10 secondes). Outre l’importance son catalogue, l’intérêt de ce site tient aussi à son moteur de recherche qui permet, dans une catégorie, de sélectionner des morceaux en fonction de leur prix, de leur durée minimum/maximum, tempo (en bpm)…

Premiumbeat.com

Parce qu’il vise surtout les professionnels, le catalogue PremiumBeat affiche les prix les plus élevés, entre 40 et 70$ le morceau. De qualité, bien mixés, les morceaux sont généralement livrés en plusieurs durées, parfois avec différentes instrumentations et différentes boucles pour sonoriser facilement les vidéos. Pour tester le morceau dans un montage, il est possible ici aussi, de télécharger une version gratuite avec un filigrane audio.

Préparer sa smart-caméra

1. Les sonores et les plans d'illustration

2.Préparer le tournage

3. Préparer son smartphone

Préparer ses accessoires

1. Les accessoires du reportage

Utiliser une application de tournage

1. Le choix de Filmic Pro

  • Quelles sont les applications de tournage qui existent sur mobile ?
  • À quoi faut-il être vigilant dans le choix d'une application de montage ?
  • Pourquoi avons-nous choisi l'application Filmic Pro ?

Nous avons choisi FiLMiC Pro parmi les différentes applications présentes sur le marché car c'est la seule qui réunisse l'ensemble des caractéristiques majeures nécessaires ou utiles pour un tournage pro et confortable :

  • Le principal avantage de cette application de tournage est qu'elle permet d'intégrer et de gérer le son entrant, mais aussi de le monitorer (entendre le son en direct avec un casque).
  • De plus, il est possible de choisir les modes et spécificité de mise au point et d'exposition, y compris en temps réel.
  • Enfin, les paramètres fondamentaux sont enregistrables dans des raccourcis.

Il est cependant possible que votre mobile ne soit pas assez puissant pour supporter FiLMic Pro. Parmi les alternatives possibles, citons entre autres Open Camera (gratuite) et Cinema FV5.

2. Accéder à Filmic Pro

Si vous n’avez pas encore installé l'application FiLMmiC Pro, vous pouvez le faire à partir des liens :

Depuis Play Store (Android)

3. Tutoriel Filmic Pro

Soigner l'image de son reportage

INTRODUCTION

Dans les prochaines vidéos, vous allez comprendre :

  • Comment cadrer son interview (sonore)
  • Comment et pourquoi filmer en 4K
  • Les fonctionnalités de cadence, obturation et flickering

1. Cadrer son interview

2. Filmer en 4K

3. Cadence, obturation et flickering

Raconter une histoire

1. Choisir ses plans d'illustration

2. Assurer la continuité de la narration

3. Ralenti et timelapse

Monter son reportage

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES

  • Identifier les étapes du « workflow » du montage
  • Rédiger, enregistrer le commentaire et l'illustration sonore
  • Découvrir l’utilisation des fonctions d’une application de montage avec Luma Fusion ou KineMaster
  • Importer des éléments et exporter le résultat
  • Titrer et sous-titrer le clip vidéo
  • Tester vos connaissances grâce au quizz général
  • [Qualifiant] Tester vos connaissances grâce au quizz Montage
  • [Qualifiant] Échanger sur votre montage et votre application de montage

Introduction au montage

Monter avec Luma Fusion

mooc-video.txt · Dernière modification: 2023/07/18 23:11 (modification externe)